Sujet: Kendra E. Wile ▲ London calling, see we ain't got no high Jeu 29 Mai - 18:18
Kendra E. Wile
"Now they're planning the crime of the century well, what will it be ?"
Identity
☇ Nom et Prénom(s) : Kendra Esther Wile ☇ Date et lieu de naissance : Londres, le 7 octobre 2038 ☇ Age : 27 ans ☇ Orientation sexuelle : Homosexuelle ☇ Situation familiale : Célibataire ☇ Métier / Études : Addictologue ☇ Groupe : Les enfants de la terre ☇ Avatar : Katherine Moennig ☇ Caractère : Loyale - Fêtarde - Indépendante - Téméraire - Intrépide - Têtue - Attentive
Scientifiques habitants : - Comment définiriez vous votre vie avant la fin de l'ancien monde ? (Pour les habitants nés avant 2005)? - Comment voyez-vous votre vie d'aujourd'hui ? La préférez vous à celle d'avant ? - Que regrettez-vous le plus d'avoir perdu de l'ancien monde ? - Quels sont vos sentiments par rapport à votre corps de métier ?
Scientifiques enfants de la terre : - Vous arrive t-il d'avoir des flashs ou de faire des rêves récurrents, voire étranges ? - Savez-vous que vous êtes un enfant adopté ? - Vous sentez vous isolé de par votre jeune âge par rapport aux habitants qui ont presque tous eut recours au rajeunissement cellulaire ? - Quels sont vos sentiments par rapport à votre corps de métier ?
PIÉGÉS EN EAUX TROUBLES
- Comment voyez-vous votre vie d'aujourd'hui ? Vous définiriez-vous comme chanceux(se) par rapport à ceux qui ont périt dans les eaux ? - Quelle est votre opinion sur le monde du haut et ses habitants ? - Selon vous, comment les scientifiques savent-ils lorsqu'une femme est enceinte, ou l'arrivée d'un nouveau né ? - Que regrettez-vous le plus d'avoir perdu de l'ancien monde ?
ÉLUS DE LA PLATEFORME
- Comment définiriez vous votre vie avant la fin de l'ancien monde ? (Pour les habitants nés avant 2005)? - Comment voyez-vous votre vie d'aujourd'hui ? La préférez vous à celle d'avant ? - Que pensez vous qu'il y ait dans le monde du bas ? - Que regrettez-vous le plus d'avoir perdu de l'ancien monde ?
ENFANTS DE LA TERRE
- Vous arrive t-il d'avoir des flashs ou de faire des rêves récurrents, voire étranges ? quotidiennement, je pense que le monde que je vois dans les rêves est le fruit de mon imagination - Savez-vous que vous êtes un enfant adopté ? non le sujet n'a jamais été abordé - Vous sentez vous isolé de par votre jeune âge par rapport aux habitants qui ont presque tous eut recours au rajeunissement cellulaire ? Non la situation semble normale, c'est tout ce que j'ai toujours connu
Myself
☇ Prénom ou pseudo : Ju' ☇ Région/Pays : Compliqué ☇ Age : Écrire ici. 23 ans ☇ Ou avez-vous découvert ce forum ? : En parlant avec ma fonda' adorée ☇ A présent qu'en pensez-vous ? : Qu'on a fait du bon boulot! =o ☇ Présence : 7/7 jours ☇ Autre chose à dire : We're gonna rule the world! ☇ Autre chose à dire : I love you toutle monde
Sujet: Re: Kendra E. Wile ▲ London calling, see we ain't got no high Jeu 29 Mai - 18:32
Mon histoire
Depuis toujours les flashs avaient existé, aussi loin que Kendra puisse remonter dans son esprit ils avaient été là, au début ils étaient à peine notables, latents. On les mit sur le compte de l'enfance, rien d'autre que des fables, un monde imaginaire qu'elle s'était inventé dirent les spécialistes chez qui elle fut amenée, ses parents les crurent, elle les cru.
Les années passèrent, les flashs contrairement à ce qui avait été annoncé ne disparurent pas, ils devinrent de plus en plus forts et fréquents, la fillette avait apprit à vivre avec, gérer ses crises de paranoïa de manière à ce que personne ne s'en rende compte. A l'école elle se fît discrète ne comptant que quelques bons amis à qui elle ne confia pourtant jamais sa « maladie », ses professeurs mis dans confidence par ses parents voyaient en elle une enfant à problèmes et firent en sorte de la mettre le plus possible à l'écart de ses camarades qui ne cessaient de se chuchoter des rumeurs à propos de cette petite fille si étrange et qui ressemblait tant à un garçon. Le sentiment de honte créé par les docteurs face à ce monde parallèle qu'elle s'était inventé de toutes pièces et dont elle n'arrivait pas à se défaire était trop profondément ancré en elle, « Personne ne doit savoir! » lui répétait sans cesse sa mère mortifiée à l'idée que quelqu'une puisse apprendre que la fille des très respectables Wile n'étaient pas « normale ».
Adolescente perdue elle choisit d'étudier la médecine par défaut avec peut-être au fond d'elle-même l'espoir de trouver un jour la cause de ses hallucinations. Douée d'une bonne dose d'intelligence les cours ne lui posaient pas réellement de problèmes quand elle réussissait à se lever pour s'y rendre, car bien que solitaire par bien cotés elle enchaînait alors soirée sur soirée s'oubliant le temps d'une nuit dans les bras d'une fille pour ne revenir qu'au point du jour. Ses relations avec ses parents se compliquèrent, ils lui reprochèrent de ne faire aucun effort pour s'en sortir. Quand parfois elle se risquait à évoquer une vision particulièrement réaliste son père fronçait les sourcils et l'appelait sarcastiquement Peter-Pan et sa mère lui intimait de se taire, le seul qui l'empêchait de sombrer en dépression était son petit frère Ethan, le centre de son univers. Bien que son cadet de 11 années le jeune homme faisait parfois preuve d'une étonnante maturité et tentait de soutenir sa sœur tant bien que mal, de manière certes un peu maladroite il réussissait à la toucher plus que quiconque.
Les années passèrent et si les crises restaient la majeure partie du temps insupportables et épuisantes elle y était habituée et résignée à ce qu'il en soit ainsi jusqu'à la fin de sa vie. Mais même les machines les plus huilées s'enrayent. Sa vie prit un virage inattendu quand à une soirée on lui glissa dans la main une pilule, une toute petite noire comme l'ébène, la pilule P390. Elle ne vit pas le visage de l'homme ou la femme qui lui avait fait ce cadeau, dealer, adolescent, ami, le mystère reste total. L'inconscience de la jeunesse ou tout simplement une envie de faire comme les autres aujourd'hui encore elle serait incapable de dire pourquoi elle choisit de la prendre. Pour la première fois elle connut enfin la paix, 48h passèrent sans cris martelant son cerveau, sans visions du monde qui peuplait chacune de ses journées depuis des années. Mais si la gélule faisait barrage aux flashs les effets qu'elle procurait était bel et bien ceux d'une drogue normale, ses émotions se trouvèrent exacerbées, sa perception des choses falsifiée, peu lui importait le sentiment de bien-être qui l'envahit alors valait bien de supporter quelques inconvénients.
Seulement tout se paye, et le coût des P390 était des plus élevés. Trouver un revendeur ne fut pas aisé et si pendant un temps ses parents fermèrent les yeux sur les agissements de leur fille lorsqu'ils découvrirent une pilule dans la chambre de leur cadet s'en fût trop, Kendra se vit priée de laisser sa famille en dehors de ses histoires de drogues. Elle obtempéra sans discuter, Ethan bien trop précieux à ses yeux pour l’entraîner avec elle dans sa dépendance qui s'aggravait de jour en jour tandis que sa tolérance au produit s'accroissait.
Quand on lui demanda de choisir sa spécialisation en médecine c'est non sans ironie qu'elle se dirigea vers l'addictologie. Sa soif d'apprendre l’amena à très vite à être diplômée puis à monter les échelons de l’hôpital, et elle devint une des plus jeunes addictologues du Nouveau-Londres, en parallèle des soins qu'elle prodigue aux drogués qui lui sont amenés elle s'est lancé en secret sur des expérimentations sur les P390 visant à isoler le composant interdisant aux visions de se frayer un chemin jusqu'à son esprit, les essais sont toujours en cours. Ses collègues impressionnés par ses résultats quant au traitement des junkies n'ont de cesse de se montrer élogieux à son égard. S'ils savaient.
Bien loin d'abandonner son addiction aux pilules noires elle se mit à en fournir à son tour pour financer ses propres besoins qu'un salaire de médecin ne pouvait à lui seul supporter, le soir elle abandonne son costume de docteur pour enfiler celui de dealer, dans les soirées étudiantes son nom est sur toutes les bouches, ce nom qu'elle s'est choisi avec soin et qui lui colle à la peau, Peter-Pan.