read in the ocean

Fillin O'Finnigan n'était pas du genre à se tenir droit dans ses baskets lorsqu'il marchait dans la rue, n'assumant que peu son apparence et sachent pertinemment qu'au moindre regard qu'il croisait  il risquait de se prendre la première cannette en métal rouillé qui passait à porté de main dans la figure.
Évitant les zones trop humides en empruntant les ponts adéquate, Fillin se rendait chez Helen Clayton, les mains dans les poches, serrant un petit morceau de papier jaunis qu'il avait longtemps essayé de déchiffré, mais tous ces signes n'avaient aucun sens.
Montant les quelques marches de pierre qui se trouvaient près de l'appartement où logeait Helen, Fillin regarda autour de lui, incertain de vraiment devoir passez le pas de la porte. Après tout il n'était pas apprécié, et ça il le savait bien, certes cela ne l’empêchait pas de continuer ses petites manœuvres, et ses exactions, et malgré tout il arrivait à s'entourer de personnes plutôt haut placées dans la société fortuite du monde du bas, mais, bien qu'il ne l'avouerait jamais, il aurait eut de la peine pour Helen si cette dernière devait patir du faite d'être proche de lui et de l'aider. Car outre le rôle de mère poule qu'elle entreprenait avec tous le monde, elle avait décidé d'apprendre à lire à Fillin, certes ce dernier ne ce montrait pas le meilleur élève du monde, et à son age l'apprentissage était plus difficile, mais malgré les ronchonnement incessant du blondinet, il était plutôt fier des progrès qu'il avait pu faire, se résistant l'alphabet dans la tête, bien que ne discernant pas encore toutes les lettres et quel son correspondait à quoi.
Frappant sèchement à la porte, Fillin tendis l'oreille afin de percevoir le bruit des pas d'Helen, espérant ne pas tomber sur son mari, ou bien carrément qu'elle ne soit pas là, après tout ce n'était pas urgent, du moins en apparence, car au font Fillin n'attendait qu'une chose … comprendre ce que lui avait envoyé son mystérieux correspondant du monde du haut.
Il n'était sur de rien, peut-être était-ce une arnaque fait pas ses semblables afin d'alimenter sa folie apparente, c'était une des théories d'Elis, mais lui aussi était fou alors Fillin préférait ne pas l'écouter la plus par du temps.
Se mordant le pouce, et s'arrachant un petit bout de peau qui trainait prêt de son ongle, Fillin fit soudain volte face, près à repartir. Devant ses yeux s’étendait alors le lotissement quelque peu désué où vivait les habitants du bas. Il avait toujours trouvé cette situation quelque peu pathétique, il se trouvait bien souvent pathétique lui même, mais sa haute estime de sa propre personne l’empêchait même de s'imaginer un avenir au milieu de ces taudis et de toute cette haut qui lui donnait la nausée.
Il en était venu à s’exiler le plus loin possible de l'eau, vivant dans un endroit qui était étonnement sec, bien que peu convenablement muré. Fillin ne supportait pas cette vie, il ne supportait pas grand chose d'ailleurs, et hors mi les quelques plans tirés par les cheveux, et les bagarres qu'il provoquait avant de fuir sans les finir et en essayant de se prendre le moins de coups possible, il n'avait aucune distraction ici qui correspondait à ce qu'il souhaitait pour son avenir.
Entendant le cliquetis caractéristique d'une porte qui tourne sur ses gonds. Visiblement il n'allait pas pouvoir partir, et puis zut, il avait fait tout le trajet jusqu'ici alors au fond heureusement qu'il y avait quelqu'un, et Fillin priait tous les dieux pour que ça soit Helen.

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©clever love.

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Fillin n’était ami avec personne, personne ne lui faisait vraiment confiance et il ne faisait confiance en personne. Mais malgré tout il avait réussi à se trouver une place dans cette communauté et bien qu’elle soit pour le moins ingrate pour le moment, il ne doutait pas que la roue allait tourner. Serrant le petit morceau de papier entre ses doigts, il ne demanda bien ce qu’il pouvait faire maintenant qu’il était venu jusqu’ici, si Helen n’ouvrait pas, il devrait certainement en profiter pour aller rendre visite à quelques connaissance, essayé de les convaincre de lui vendre quelques objets ou bien de lui acheter une ou deux marmites. Fillin O'Finnigan ne gagnait pas trop mal sa vie comparé à pas mal de monde, il arrivait à survivre, sa préoccupation principale contrairement à beaucoup n’étant pas de manger ou de dormir avec un toit sur la tête mais de dégager d’ici au plus et d’éviter au maximum le contact avec l’eau.
Le cliquetis caractéristique de la porte se fait entendre et Fillin pivota rapidement sur ses pieds, faisant crisser le vieux cuire de ses chaussures sur le sol. Puis tandis que son regard croisait celui d’Helen et qu’une vague de soulagement s’emparait de lui, il passa une main nerveuse dans sa tignasse cuivrée.

« - Salut. J’veux pas déranger. »

Elle avait lu en lui comme dans un livre ouvert comprenant bien qu’il était sur le point de déguerpir maintenant qu’il se trouvait au cœur de la ville. Les Clayton étaient des personnes respectables et respectés, il espérait sincèrement que ses petites visites n’entachait en rien leur relationnel dans le Londres des eaux.
Helen affichait comme à son habitude un visage maternel et remplit de tendresse, Fillin se souvenait bien souvent en sa présence de sa propre mère, une femme bien effacée, mais certainement la seule personne lui ayant jamais démontré un semblant d’affection, il la retrouvait un peu dans le regard d’Helen. Certainement était-ce ces yeux brillant et bleu plein de compassion.
Fillin était tout à fait au courant de la maladie d’Helen et de son combat, il se doutait aussi que son mari n’avait certainement pas usé de moyens traditionnels pour la soigner, mais ces informations il les gardait pour lui. Son habitude de fouiner et de se retrouver toujours au mauvais endroit au mauvais moment lui rendait parfois service, du moins si il savait utiliser à bon essaient les informations qu’il récoltait.
Entrant dans la petite maison des Clayton, Fillin suivit Helen dans la cuisine et acquiesça simplement lorsqu’elle lui présenta un pichet de limonade. Se servant avidement tandis qu’Helen lui demandait si il était là pour une nouvelle leçon, Fillin hésita un instant puis sorti le papier froissé de sa poche.
Helen était la seule personne du bas au courant de cette correspondance étrange qu’il entretenait avec une demoiselle du haut, du moins croyait-il que c’était une demoiselle.

« - J’ai reçu ça … j’ai du mal à la déchiffrer. En plus le papier a pris la flotte … »

Le grognement dans la gorge de Fillin se fit quelque peu entendre. Il ne pouvait évoquer l’eau ou la mer sans un ressentiment des plus flagrants. Il ne supportait pas l’humidité et autant dire que cette vie presque sous-marine tel ces idiots de poissons, bloqué sur un pauvre roché était des plus désagréable à ses yeux.
Il n’avait jamais vu le monde du haut, mais il l’idéalisait à tel point qu’il lui arrivait de penser que ce qu’il avait lu dans quelques recueils sauvés des eaux prêt d’une chapelle en Irlande, sur le paradis et l’enfer était là pour décrire leurs situations actuelles à tous.
Mais alors pourquoi et comment les gens de ce paradis de technologie choisissaient-ils les élus qui pouvaient monter, comment faisaient-ils ? Et pourquoi lui était-il un paria dans les deux mondes ?