Il était une fois : c’est ainsi que commencent toutes les histoires. Mais si l’on y trouve souvent princes, princesses et dragons, toutes ne peuvent être belles.
Ainsi débute celle d'Irina. Mais à votre tour, lecteurs, écoutez, soyez attentifs, n’interrompez point… et n’espérez pas trop. Car celle-ci n’a rien d’un joli conte pour enfant.

Depuis que je suis toute petite, ma mère m’a toujours répété que seul le résultat peut nous sauver et compte, et non pas nos actions pour y arriver.

C’est ce principe que j’ai décidé de suivre toute ma vie.

Je suis née le 30 septembre 2040 de Georges Grey et de son épouse Isabelle Grey. Depuis des générations, les Grey étaient une famille importante londonienne. Une famille de l'ombre qui parcourait les couloirs du parlement. Son dévouement et son importance aurait dû lui valoir une place sur les plateformes. Mais un scandale éclata et il fallait un bouc émissaire. Qui fût Georges. Le déshonneur retira tout droit de monter sur les plate forme et cette déchéance devait condamner notre famille. Ce fut un échec et ses parents l'ont élevés dans la croyance en la vengeance de ces familles qui ont survécu. Je fus leur unique fille, les conditions de vie sur la terre était tellement mauvaises. La Terre était tombée. Le sang coulait sans arrêt, chaque répit n'apportait que de nouvelles calamités. Les hommes mourraient chaque jour, sous le coup des maladies ou des attaques des autres hommes. Les temps de paix n'était que de mauvais souvenirs, le monde entier coulait dans la folie. C'est dans cette ambiance que je grandis.

On me reproche souvent mes scrupules. Je ne crois cependant pas l’être tant que cela, à force de tremper dans toutes ces histoires de complot et de hacking. Mais il y a trois choses que j’ai toujours tenues malgré tout et qui proviennent des trois principaux fondements de mon éducation : le dévouement aux justes causes, la fidélité sans bornes à ses causes et aussi, la réputation qui doit rester sans tache à tout prix.

Mon père m'avait maintes et maintes fois répété qu’il fallait toujours suivre la voix de notre conscience, et que ce ne devait pas être la société qui devait nous modeler. Quitte même à refuser de servir les scientifiques eux-même si on ne peut, selon nous-mêmes, accepter pareille chose. Dès mon plus jeune âge, je gravais ces paroles que je trouvais justes et sages au plus profond de mon âme. Je voulais me venger de tous ses monstres d'en haut. Ses égoïstes qui vivaient en nous empoisonnant.

En revanche, je voyais très peu ce père que j’admirais avec tout mon cœur, puisque j’étais née en plein dans une période troublée : la réorganisation de la Terre pour les survivants. En tant que rares personnes de commandement, mon père gérait beaucoup. N’étant encore qu’une petite fille à cette époque, j’entendis très peu parler des événements qui s’y déroulèrent : seulement que mon père y eut fort à faire et, dans les rares conversations du soir de mes parents, lorsque mon père avait la chance de revenir.

Je grandissais juste dans l'amour de ma mère et la crainte des kidnappeurs nous faisait vivre chaque jour dans la crainte. Le pire fût cette fois où je jouais avec des amis dans un château médiéval. Des scientifiques sont venus. Nous nous sommes échapper de justesse. Mais l'on brûla le château après. l s’agissait d’un véritable rideau de flammes qui s’élevait des tourelles du château fort. Monument ancestral datant du XVIème siècle mais encore très bien conservé jusqu’à présent. Le feu léchait impitoyablement pierre après pierre et anéantissait des siècles de labeur humain ! Ces monstres anéantissaient leur propre histoire.

Ce fut donc surtout ma mère qui nous éleva. Elle était une aristocrate pure et dure, et elle nous transmit un attachement indéfectible à notre but, la vengeance. Ma mère essaye de m'instaurer un certain calme et une certaine autorité. Ce fut peine perdue. Mais un principe qu’elle réussit à implanter fut celui de la pureté. Ce peut sembler surprenant dans mon cas. Mais j’avais une âme quelque peu romanesque, dès ma plus jeune enfance bercée par les contes de princesses de notre bonne, et le fait de préserver sa pureté pour celui qui partageait notre vie à jamais me séduisit dès mon enfance. Et, si je perdis avec le temps cette version quelque peu idyllique des choses, elle resta fermement implantée dans mon âme.

Malgré le danger constant, pour une enfant du monde d'en-bas, je vécus ainsi une enfance paisible et heureuse, assez bien résumée en les quelques lignes du dessus jusqu’à mes dix ans. La vie était faite de bonheur simple, de dureté mais j'étais jeune. Le danger m'apparaissait inexistant et c'est ainsi que je me suis faite capturée par des scientifiques. Certains diront que j'ai déjà eu de la chance de tenir mais dix ans. Mais ses dix ans, je ne les connais pas. Que sous forme de rêves et de légères hallucinations.

Je n'aurais jamais dû venir au monde et y tenir si longtemps. En vérité, j'aurais du perdre la vie et ne pas devenir un miracle.. Un miracle dont tout le monde se moque, personne ne voulait de moi.

Mon kidnapping me conduisit dans un centre blanc. Tout était blanc et dans le monde bleuté du bas, j'étais terrifiée par tant de lumière. Je hurlais de me lâcher, qu'on me rende ma maman et mon pouvoir. Ils se contentèrent de me fixer et je m'endormis à jamais.

Et c’est là que mon histoire commence véritablement.

Longtemps, je suis restée abandonnée. Aucune famille ne voulait d'une enfant si âgée. L'effacement de mémoires fit que très mal son effet. Une enfant aussi âgée et surtout pétri  d'une telle liberté. Un couple de scientifiques finit quand même par accueillir la petite fille qui prit le nom de Queens. Son nom de Gray fut oublier.

J'avais onze ans. Mon enfance n’était que protection et cachoterie. Je suis passée à autre chose, une cuillère en or dans la bouche, je n'ai plus jamais manqué de rien. A la télé, j'entendais des hommes parler de complots, d’attentats et de changement politique radical. Dès que je m’intéressais de trop près à des sujets trop fragiles mon père coupait les médias alentours. Je le fixais s’en aller, télécommande à la main avec sa femme à ses trousses qui lui disait « Jamais elle ne pourra grandir correctement si tu l’empêche de comprendre ! » et il rétorquait à chaque fois « Si elle comprend, elle va être endoctriné par ces gens Elizabeth ! Est-ce que tu le comprends ? ». C’était toujours les mêmes sujets de disputes, les mêmes idées, sans jamais de changement. Je ne comprenais jamais et quand je demandais à ma mère, elle me prenait dans ses bras et me murmurait d'oublier. Je ne le faisais jamais et ma curiosité grandissait.

J’ai très vite pris goût à la vie que je menais à la Londres d'en haut. j’appris la danse avec passion, je lus avec plaisir Lovecraft et Louis Aragon, Hugo, et bien d’autres auteurs. À cause de ma jeunesse, je devins très vite la coqueluche de toutes ces dames qui ne pouvaient pas avoir d'enfants. il y avait beaucoup de visiteurs, et, parfois, ils semblaient parler en grand secret, en me jetant parfois des coups d’œil furtifs. Si cette manie m’agaça d’abord, ma curiosité fut ensuite piquée à vif. J’étais femme, après tout…

Je pris très vite l’habitude d’écouter aux portes. Je fus quelques fois déçue en n’entendant que des banalités sans importance, parfois choquée par des choses qui me faisaient rougir jusqu’à la racine des cheveux, n’étant pas habituée d’entendre des choses pareilles. Pourtant, ce n'est ce que je craignais le plus. Le plus, c'était les secrets d'Etat.
« Miss Hopkins, je suis navré, mais vous ne pourrez pas avoir d'enfants. ». La situation était normal mais je captais le regard de mon père vers ma mère, vers son ventre. Je ne comprenais pas. Pourquoi avait-elle l'air si banale ? Et le regard de sa mère.  
« Le cobaye est mort aujourd'hui à la suite des expériences. Il va falloir retourner en trouver...». Imaginez la tête que je faisais. Jusqu'à cette époque, je vivais dans cette bulle de protection construite autour de moi par mes parents. j'étais plutôt garçon manqué comme enfant, mes jouets favoris était de petites voitures et je ne pouvais pas m'empêcher de me blesser légèrement -presque légèrement- en faisant des tas de cascades. C'est en partit pour ça que ma mère m'avait inscrite à des cours d'art martiaux pour que je puisse me protéger tout en dépensant mon envie de bouger.

Mais ces écoutes de portes faisaient travailler Irina qui ne dormait plus, elle avait peur. Légèrement recoquillée sur la banquette devant la lucarne de ma chambre. Des larmes n'avaient pas cessées de couler sur ses joues depuis la veille, je ne parvenais pas a accepter la mort si subite de tous mes idéaux. Et les rêves devenaient de plus en plus insistants. J'avais tenté beaucoup pour y échapper, mais rien n'y faisait. Donc je ne touchais plus à rien, juste un verre d'alcool de temps en temps. Mais surtout, je n'osais plus me coucher, je passais mes soirées sur un ordinateur. Plus le temps passait, plus je m'isolais, m'enfermant dans mes recherches de vérité. J'étais plus forte et déterminée que jamais dans ma cause, jamais je ne vivrais dans une prison de mensonges et je détestais le fait que cette thèse soit la principale version des autorités.  J'étais heureuse en fouinant, j'étais devenue une hackeuse. Le pire cauchemars des scientifiques, Stradivarius. Pour le moment, pire cauchemars secret, je n'avais encore fait aucun coup d'envergure pour lequel je fus reconnue. Mais cela arrivera bientôt. Surtout que j'agissais aussi sur le terrain. À force d’entendre parler de cobayes, d’intrigues et de bien d’autres choses, j’avais envie d’aller désormais au-delà de la demeure de mes parents. Mais comment? Je me disais bien qu’avec mon apparence de jeune fille de bonne famille, je n’irais pas bien loin. Puis, peu à peu, une idée venant des souvenirs de mon enfance germa, pour en devenir une obsession. On avait toujours dit que j’étais bonne comédienne. Je m’inventai rapidement une identité au cas où l'on me poserait des questions. J'étais Elinor, une jeune fille venue d'une autre plateforme. Et vous me verriez, je suis une superbe blonde. Les cours de journalisme sont la parfait complément, mon esprit pétri de liberté vivait à cent à l'heure mais dans une prison de rêves trop réels et d'hallucinations. La stabilité n'était pas toujours en rendez-vous et je passais mes journées souvent en solitaire à étudier et préparer ma vengeance de ces années de mensonges et de cette vie volée. Mais avant, il fallait des réponses.


Un sourire éclatant et des yeux bleus peuvent cacher une âme plus sombre qu'elle ne paraît.
Je suis un couteau à double tranchant. Je cherche ce que je n'ai eu que tardivement et qui m'a manqué toute mon enfance. Être une femme remarquée, admirée ou désirée, à qui l'on donnait des réponses mais sans avoir à vendre mon âme au diable pour ce faire.
Je refuse de me plier aux règles si cela ne bouleverserait la face du monde. Je sais où se trouvent mes obligations, mais les relègue rapidement pour laisser place à une jeune femme bien aventureuse, cherchant le danger et retrouvant en lui des sensations oubliées.

Te voilà fin pret à parcourir les mondes du haut et du bas! Un groupe t'a été attribué suivant les informations remplies dans ta présentation. Tes prochaines étapes seront de créer ta fiche de liens, celle de rp, puis de faire une demande métier ainsi que de logement si tu résides dans le monde du haut.

Pour commencer à remplir notre joli forum de messages et faire avancer l'histoire rien de plus simple, tu as la possibilité de poster une demande de rp ou d'écrire directement aux membres.
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